Pourquoi donner son sang, autres dons2023-05-30T21:18:13+02:00

Les différents dons pourquoi donner ?

Don de sangDon d'organesDon de moelle osseuse

Donnez votre sang, sauvez des vies

Faites un cadeau : offrez votre sang !

Chaque jour, 10 000 dons de sang sont nécessaires. Dès aujourd’hui, décidez d’offrir votre sang et de parler du don de sang à votre entourage. Soyons solidaires, mobilisons-nous !

Don du sang : «Grande cause nationale 2009»

Le Premier ministre François Fillon avait choisi comme thème, pour la grande cause nationale 2009, «le don d’organes, le don de sang, le don de plaquettes et le don de moelle osseuse».
Ces labels, attribués par le Premier ministre, permettent à des organismes à but non lucratif qui souhaitent organiser des campagnes faisant appel à la générosité publique d’obtenir des diffusions gratuites (label «grande cause national») ou des tarifs préférentiels (label «campagne d’intérêt général») sur les radios et télévisions publiques.
Le Premier ministre avait souhaité attribuer le label «grande cause nationale» pour les dons d’organes, de sang, de plaquettes et de moelle osseuse car malgré les efforts et l’engagement de tant de nos concitoyens, les besoins non couverts demeurent préoccupants.
En effet, les besoins en produits sanguins sont en constante augmentation alors que le nombre de donneurs stagne. Chaque année, les dons de sang, de plaquettes et de plasma, dont il n’existe pas de substitut, sont nécessaires à plus d’un million de malades. Ainsi, en appui des campagnes régulières de promotion engagées chaque année par l’Etablissement Français du Sang et l’ABM, une sensibilisation particulière des Français pourra être réalisée en 2009 par les associations concernées. Pour mémoire, la grande cause nationale 2008 était « l’Institut Pasteur », et en 2007 le collectif «Alzheimer».
En attribuant le label « Grande cause nationale » au don du sang, le gouvernement reconnaissait ainsi que ce geste simple, généreux et solidaire, était plus que jamais indispensable.

Pourquoi donner son sang?

La transfusion sanguine est souvent mal perçue.
« Elle est souvent associée dans l’imaginaire du grand public à l’utilisation exclusive d’un don de sang pour restaurer la masse sanguine d’un grand accidenté de la route ».
Or, la réalité de la transfusion sanguine est bien différente.
Il faut savoir qu’on transfuse aujourd’hui séparément les composants sanguins (globules rouges, plaquettes, plasma, globules blancs) en fonction de la pathologie du patient, dans des spécialités médicales aussi différentes que la cancérologie, l’hématologie, l’obstétrique, la gastro-entérologie…
« Dans de multiples cas chirurgicaux ou médicaux, la transfusion sanguine est indispensable à la mise en place de protocoles thérapeutiques ».
Par exemple, les plaquettes sont indispensables dans le traitement des leucémies lorsque la chimiothérapie a détruit les cellules sanguines.
Le plasma sanguin est aussi utilisé pour la fabrication des médicaments dérivés du sang destinés aux traitements des hémophiles mais aussi pour le traitement des grands brûlés.
Enfin les globules rouges sont utilisés en cas d’hémorragies importantes consécutives à un accident ou à une opération.

Les femmes enceintes, les hémophiles, les accidentés de la route ou les personnes atteintes d’un cancer sont, à chaque instant, sauvés grâce à une transfusion.

L’allongement de l’espérance de vie et le nombre de malades nécessitant l’utilisation d’une thérapeutique transfusionnelle est en augmentation. Dans le même temps, les progrès de la médecine permettent le traitement de patients par chimiothérapie lourde pour leucémie et/ou cancer à des âges de plus en plus avancés. Sur les cinq dernières années, les besoins en produits sanguins ont augmenté en France de 10%. Il faut aujourd’hui plus de 2,5 millions de dons de sang par an en France pour faire face à la demande.

Aujourd’hui, le traitement de ces maladies graves est devenu possible grâce à la transfusion sanguine et aux 2 million 200.000 volontaires (moyenne observée dans l’Hexagone) qui, chaque année, font don de leur sang. Aujourd’hui 2/3 des donneurs sont des femmes, elles sont plus courageuses devant la seringue.
Mais ou sont cachés nos hommes, nous les attendons…
Ah c’est plus ça, aujourd’hui le mâle manque de virilité, de courage, affalés devant la télé avec une bière à la mains.
Certainement que nos anciens doivent se retourner dans leurs tombe.
Pourtant plus de 95% de la population française plébiscite le don de sang comme un acte positif, et que 80% des personnes interrogées affirment être prêtes à passer à l’acte si l’urgence le nécessitait (c’est du moins ce qu’elles ont répondu).
Alors pourquoi ce décalage avec la réalité?

Pour donner son sang, il suffit d’être en bonne santé et de ne pas avoir eu, dans les mois précédant le don, un comportement à risque (voyages dans des pays étrangers, rapports sexuels non protégés…). Les critères sont les suivants:

  • L’âge requis est de 18 à 70 ans pour le don du sang total
  • Il faut être en bonne santé
  • Il ne faut pas être à jeun

La forme la plus courante de don est celle du don de sang total qui dure de 30 à 45mn.

Mais il existe d’autres types de don faisant appel à des techniques spécialisées :

  • le don de plaquettes : il dure entre 2h et 2h30. Le sang est prélevé et séparé en ses différents constituants. Les plaquettes sont collectées dans une poche d’une contenance de 600 ml. Les globules rouges sont restituées au donneur.
  • le don de plasma : il dure entre 1h et 1h30. Le procédé de prélèvement de plasma est relativement similaire au prélèvement de plaquettes. On prélève environ 600 ml de plasma au donneur et on restitue son sang appauvri en plasma.
  • Le sang ou ses composants sont collectés exclusivement à l’Établissement français du sang, dans les sites de collecte ou lors de collectes mobiles organisées dans les entreprises, les communes, les administrations, les établissements scolaires, etc.
  • « En 10 ans, la transfusion sanguine a considérablement évolué, tant dans son organisation que dans la diversité des activités qu’elle développe au service des malades », rappellent les responsables de l’E.F.S. « Au-delà de la sécurité de la transfusion, les enjeux de santé publique liés au développement de cette discipline médicale sont considérables ».
  • Ensemble, nous devons faire face à la hausse des demandes en sang provenant des hôpitaux et cliniques. Cette augmentation des besoins s’explique notamment par l’évolution des thérapies proposés aux malades. Aujourd’hui, nous devons tous nous mobiliser pour répondre à ces appels car il n’existe aucun sang artificiel. Nous vous encourageons à nous rejoindre et à en parler autour de vous.
  • Les donneurs de sang sont des personnes irremplaçables. Merci pour les malades.

Quels sont les principes qui régissent le don de sang ?

Quelque soit le type de don, don total ou don de plaquettes ou de plasma, 5 principes gouvernent la transfusion sanguine :

  • Anonymat : Pour éviter toute discrimination à l’encontre du donneur ou du receveur, seul l’E.F.S. connaît l’identité du donneur.

  • Bénévolat : Le don de sang ne peut être rémunéré. Les produits du corps humains ne peuvent être vendus. Le bénévolat permet par exemple d’éviter que des personnes en situation de précarité ne vendent les produits issus de leurs corps pour subvenir à leurs besoins et ne se mettent en danger. Par l’assurance d’un geste volontaire sans contrepartie, le bénévolat constitue également l’un des éléments de la sécurité transfusionnelle.

  • Volontariat : Le don de sang est un acte librement consenti, sans aucune contrainte.

  • Non-profit : Le sang et les produits sanguins ne peuvent pas être source de profit. Il sont produits et fournis par un service public : L’Etablissement Français du Sang. Le coût d’une poche de sang correspond aux frais engagés pour collecter, préparer, qualifier et distribuer les produits sanguins.

  • Sécurité : Des tests de dépistage des principales maladies transmises par le sang, sont effectués de manière systématique sur chaque don.

  • Hygiène : Pour chaque donneur, le matériel utilisé lors du prélèvement est stérile et à usage unique.

  • Qualité : Le respect des bonnes pratiques et les nombreux contrôles sur le matériel et les produits garantissent la meilleure qualité des produits sanguins.

Qui peut donner son sang ?

Info : Arrêté du 12 janvier 2009 fixant les critères de sélection des donneurs de sang (dont l’allongement de l’âge des donneurs à 70 ans)

Le don de sang permet de soigner plus de 500 000 malades et améliore ainsi chaque jour la vie de nombreux patients. Il a pour but, par exemple, aux enfants atteints de drépanocytose de calmer leurs crises, de traiter les personnes atteintes d’un cancer après une chimiothérapie ou d’accompagner le traitement des personnes atteintes d’un déficit immunitaire grave.

L’Etablissement Français du Sang, doit prendre toutes les mesures pour que le don de sang ne soit pas néfaste pour le malade par la transmission d’une bactérie, d’un virus, d’un parasite ou de substances dangereuses. Il doit également veiller à la santé des donneurs. Pour ces deux raisons, il existe des cas pour lesquels tu ne peux pas donner ton sang.

Tu trouveras dans ce document, une liste d’ajournements. Elle n’est pas exhaustive. Seul le médecin est habilité à décider l’aptitude d’une personne à donner ou non son sang. Cette liste te permettra néanmoins, dès à présent de faire une première évaluation. Elle peut également te permettre de te déplacer au bon moment.

A toi de jouer maintenant !

Pour te protéger, ne pas altérer ton état de santé

Tu ne peux pas donner ton sang dans les cas suivants:

  • Mauvais état de santé (grande fatigue…),
  • Poids inférieur à 50 Kg (corpulence insuffisante pour constituer une unité thérapeutique pour le malade).

  • Traitement pour des crises d’épilepsie,
  • Anémie, manque de fer.
  • Diabète insulinodépendant.
  • Pour les femmes, grossesse, et jusqu’à 6 mois après l’accouchement pour éviter tout risque d’anémie.
  • Protection légale : tutelle ou curatelle.

L’ajournement est définitif pour le don de sang des donneurs qu’il s’agisse de transfusion sanguine, de greffe d’organes, de tissus ou de cellules dans un souci de protection du malade mais aussi de toi donneur.

  • Si tu as séjourné en Grande Bretagne et cumulé de plus de 12 mois entre 1980 et 1996 en Grande-Bretagne c’est un motif d’exclusion définitif au don du sang. Il y a un risque de transmission de l’encéphalopathie bovine spongiforme (« maladie de la vache folle »)
  • Injection de drogue actuelle ou passée. En effet, l’injection de drogue par voie veineuse peut provoquer des contaminations infectieuses.

Si tu as un doute, le médecin de prélèvement est là pour te renseigner. Tu trouveras ces coordonnées sur notre site internet : www.dondusang.net, rubrique où donner.

Pour protéger le malade qui va recevoir un don de sang

Tu ne peux pas donner ton sang dans les cas suivants:

Infections en cours :

  • Maladie infectieuse en cours : grippe, gastro-entérite. Tu pourras néanmoins donner ton sang après un délai de 2 semaines après la fin des symptômes.
  • Maladies transmissibles par le sang. (syphilis, hépatites virales B et C, VIH).

Exposition à des risques d’infection :

  • Actes de la vie quotidienne : soins dentaires, piercing ou tatouage, intervention chirurgicale, activité sexuelle à risque, voyage en pays impaludé.
    Tu pourras néanmoins donner ton sang après un délai de :

    • 1 semaine après des soins dentaires (détartrage, extraction) et 1 jour après le soin d’une carie,
    • 4 mois pour un piercing ou un tatouage,
    • 4 mois après une intervention chirurgicale,
    • 4 mois après un rapport sexuel avec un nouveau partenaire sans usage de préservatif,
    • 4 mois après un voyage dans un pays où sévit le paludisme (Malaria).
  • Prise de médicaments : antibiotiques, corticoïdes en comprimés. Tu pourras néanmoins donner ton sang après un délai de 14 jours.
  • Si tu as déjà été transfusé ou greffé

Quels sont les principes qui régissent le don de sang ?

Quand je donne mon sang, je donne aussi des plaquettes2022-05-12T13:22:42+02:00

Vrai, les plaquettes sont l’une des composantes du sang avec les globules rouges et le plasma.

Le don d’aphérèse est plus fatiguant qu’un don de sang total2022-05-12T13:21:57+02:00

Faux, le don d’aphérèse, c’est-à-dire le don de l’une des composantes du sang (plaquettes ou plasma), est, au contraire, moins fatiguant car les autres éléments du sang sont restitués.

Il n’existe aucun produit capable de se substituer au sang humain2022-05-12T13:21:09+02:00

Vrai, le sang humain est irremplaçable et présente des caractéristiques trop complexes pour être parfaitement substitué par un autre produit.

Il existe plus de 150 sites fixes pour donner son sang2022-05-12T13:20:24+02:00

Vrai, l’E.F.S. a 154 sites fixes partout en France.

Les besoins des malades en produits sanguins augmentent plus vite que le nombre de dons2022-05-12T13:19:07+02:00

Vrai, nous avons besoin de 10% de dons supplémentaires par an pour assurer des produits sanguins à tous les malades.

Les jeunes ne donnent pas leur sang2022-05-12T13:18:28+02:00

Faux, 30% des donneurs ont moins de 30 ans.

Le malade reçoit le sang tel que je l’ai donné2022-05-12T13:17:29+02:00

Faux, le sang est séparé en ses différentes composantes. La personne malade, ne reçoit que ce dont elle a besoin.

Un homme peut donner jusqu’à 6 fois son sang par an2022-05-12T13:16:44+02:00

Vrai, les femmes, elles, peuvent donner jusqu’à 4 fois par an.

Si une anomalie est détectée dans mon sang, je serai averti2022-05-12T13:16:00+02:00

Vrai, le donneur reçoit une lettre pour le prévenir et effectuer des tests de contrôle nécessaires.

Il suffit d’être en bonne santé pour donner son sang2022-05-12T13:15:19+02:00

Faux, pour donner son sang il faut être reconnu médicalement apte au don et ne pas avoir été dans une situation considérée comme à risque pour vous protéger et protéger le receveur.

On peut donner son sang à une personne précise2022-05-12T13:14:30+02:00

Faux, le don de sang est anonyme.

On peut être contaminé lors d’un don2022-05-12T13:13:47+02:00

Faux, le matériel est stérile et à usage unique.

Il existe des contre-indications pour discriminer2022-05-12T13:11:48+02:00

Faux, un médecin est amené parfois à contre-indiquer un donneur dans l’intérêt du receveur.
En effet par mesure de sécurité il est préférable de contre-indiquer un donneur pour protéger le malade.

J’ai fumé hier, je peux donner mon sang2022-05-12T13:11:06+02:00

Vrai, quelque soit le type de tabac utilisé, tu peux donner ton sang.

Il faut peser 50 Kg pour donner son sang2022-05-12T13:10:22+02:00

Vrai. On ne peut prélever plus de 13% du volume sanguin alors que l’on doit prélever 400 ml de volume sanguin pour obtenir un bénéfice thérapeutique.

Après un tatouage, je dois attendre 4 mois avant de donner mon sang2022-05-12T13:09:39+02:00

Vrai, car tout passage de la barrière cutanée représente un risque de transmission de virus.

Après un détartrage, je peux donner mon sang2022-05-12T13:09:00+02:00

Faux, il convient d’attendre 1 semaine pour éviter tout risque de transmission de bactéries.

Il faut être à jeun avant un don2022-05-12T13:07:47+02:00

Faux, être à jeun n’est pas nécessaire. Au contraire, mieux vaut avoir pris un repas léger.

Je peux donner mon sang autant de fois que je veux.2022-05-12T13:06:58+02:00

Faux, il faut respecter un délai de 8 semaines entre 2 dons de sang total.

Quels sont les principaux usages des produits sanguins ?

On ne transfuse jamais une poche de sang. Le don de sang permet de compenser un manque et seul l’élément manquant est transfusé.
C’est pourquoi avant de distribuer le sang, on le sépare en ses différentes composantes qui sont : les plaquettes, le plasma et les globules rouges.

  • Les globules rouges : 80% des produits sanguins transfusés.

    Les globules rouges sont utilisés à plus de 50% en cancérologie et hématologie (maladies du sang) du fait notamment du vieillissement de la population.

  • Le plasma : 11% des produits sanguins transfusés.

    Le plasma est utilisé en transfusion ou pour fabriquer des médicaments. Sous ses 2 formes, il est utilisé pour les grands brûlés, les hémophiles ou le traitement de maladies infectieuses (maladie de Willebrand, personnes atteintes de grave déficit immunitaire).

  • Les plaquettes : 9% des produits sanguins transfusés.

    Les plaquettes sont utilisées pour les manques de coagulation chez les malades. C’est le cas par exemple pour les hémorragies importantes et les chimiothérapies.

NB : les globules blancs, sont la 4ème composante du sang, mais sont très rarement transfusés.

Le don d’organes

«Le don de la vie, quoi de plus beau !… Préservez ce joyau de solidarité humaine qu’est le don bénévole et anonyme».

(Professeur Jean Dausset, Prix Nobel de Médecine)

La transplantation d’organes est le seul espoir de vie pour de nombreux malades atteints d’insuffisance rénale, cardiaque, pulmonaire, hépatique…
Le don d’organes est un choix généreux que chacun d’entre vous peut faire, de son vivant, pour sauver l’un de ses semblables après son décès.
Si perdre un être cher est une dure épreuve, c’est aussi un grand bonheur de voir revivre les siens. Vous avez de trois à quatre fois plus de risques d’avoir besoin d’une greffe que de vous trouver dans la situation d’être donneur. Déclarez-vous solidaire au don d’organes.

Qui peut être donneur?

Tout sujet en état de mort encéphalique (cérébrale) est considéré comme un donneur potentiel, mais en premier lieu tout ce qui est humainement possible est fait pour sauver la vie menacée. Il n’y a pas de limite d’âge légale, cela dépend du ou des organes concernés. Le critère retenu est la qualité des organes prélevables. C’est l’état physiologique du donneur et les circonstances de sa mort qui en décident. Si un cœur est rarement prélevé après 60 ans, les reins, foie, poumons, pancréas, intestin grêle, cornée, peau pour les grands brûlés, segments veineux pour les pontages et autres sont prélevés sur des personnes plus âgées.
Pour les dons de moelle osseuse, il faut être âgé de 18 à 50 ans après un examen sanguin permettant de déterminer le groupe tissulaire du donneur. Le fichier est relié aux fichiers européen (Eurocord) et mondial (Netcord).

Quels sont les organes prélevés?

1.De son vivant:
– moelle osseuse (donneurs familiaux ou non)
– rein, entre membres (d’une même famille et personnes vivant ensemble mais justifiant de liens stables et durables,
– lobe hépatique et lobe pulmonaire (exceptionnellement)
– peau,
– fragments osseux.
2.Après la mort:
– cœur, foie, rein, cœur-poumon, poumon, pancréas, os et cartilages, cornée, peau, intestin (rarement).

Don d’organes et don du corps à la science

Le don d’organes est un don pour la vie. Bien que la personne soit décédée, ses organes sont maintenus en état de fonctionner. Après prélèvement(s), l’aspect du corps fait l’objet des plus grands soins de la part des médecins, avant la restitution à la famille pour le rite funéraire de chacun (article 16.1 du code civil).
Léguer son corps à la science, c’est donner l’ensemble de son corps après la mort, pour les besoins d’une faculté de médecine. Le corps n’est pas restitué à la famille et ce type de don est payant par le donateur au moment de la décision (frais de transport et de conservation du corps).

Qui paie le prélèvement?

Le donneur en état de mort encéphalique (cérébrale) est pris en charge par la Sécurité Sociale. Toutefois les soins reçus pendant son hospitalisation avant son décès sont dus.
Le transport est pris en charge par l’organisme de couverture sociale ; les frais des prélèvements sont facturés aux hôpitaux qui ont transplanté.
Pour la famille du donneur, le prélèvement n’entraîne aucun frais liés à cette intervention. La famille supportera les frais d’obsèques qui lui incombent normalement, après restitution du corps.

Tableau des différents dons

Le don de sang

Ce don obéit à la même philosophie et à des règles biologiques comparables à celles du don d’organes et de tissus.
Il est irremplaçable pour sauver de très nombreux malades atteints d’anémie, leucémies, d’hémorragies et sert lors d’opérations de transplantation.
Chaque prélèvement est obligatoirement précédé d’un entretien médical et d’un examen clinique.
Avant d’être transfusé, le sang fait l’objet de contrôles sévères pour vérifier qu’il n’est pas contaminé par des germes variés, notamment ceux de la syphilis, Sida, hépatite C.
Pour donner votre sang et connaître les lieux de prélèvement contactez :
Etablissement Français du Sang, 20 avenue du Stade de France, 93218 Saint-Denis-la-Plaine
Tél. 01.55.93.95.00.

Le don de moelle

La moelle osseuse, riche en cellules souches hématopoïétiques, est répartie dans les os du corps, elle fabrique les cellules du sang (globules rouges, blancs, plaquettes sanguines) qui se renouvellent régulièrement.
On peut être donneur de moelle de 18 à 50 ans.

Comment détermine t’on le groupe tissulaire (HLA)?

Avec un petit prélèvement de sang, le groupe tissulaire est déterminé par un laboratoire spécialisé, rattaché à France Greffe de moelle. Ce laboratoire se situe en général dans les centres régionaux de transfusion sanguine. Il est réalisé à partir de batteries de sérum test ou par biologie moléculaire (BM).
Toutes les informations sont disponibles sur : www.agence-biomedecine.fr
Aujourd’hui en France, près de 2 000 malades ont besoin d’une greffe de moelle osseuse pour vaincre la maladie qui met leur vie en péril. Malheureusement, un certain nombre d’entre eux risque de ne pas trouver de greffon rapidement faute de donneurs compatibles identifiés sur le Registre. C’est pourquoi chaque nouveau donneur inscrit sur le Registre national représente une chance supplémentaire voire unique pour ces malades de trouver LEUR donneur, et peut-être de leur sauver la vie.

Chacun en s’inscrivant peut changer la vie d’un malade et de sa famille.

La probabilité pour que 2 personnes prises au hasard soient compatibles est faible : une chance sur un million.
Pour augmenter les chances des malades de trouver leur donneur, il est nécessaire d’augmenter le Registre national avec de nombreux inscrits, de toutes origines, représentatifs de la diversité de la population française actuelle.

Pourquoi la moelle osseuse est vitale ?

La moelle osseuse, un tissu mou niché dans les os où sont produites les cellules sanguines

D’abord, écartons toute équivoque : la moelle osseuse n’est pas la moelle épinière ! Cette dernière est située dans la colonne vertébrale alors que la moelle osseuse est un tissu mou contenu dans les os plats, notamment du bassin. La moelle osseuse produit les globules blancs et rouges mais aussi les plaquettes qui permettent la coagulation du sang. Ce système, appelé système « hématopoïétique » à l’origine de la formation des cellules sanguines peut subir des dysfonctionnements. Il s’agit alors de maladies hématologiques graves telles que les aplasies (déficits de production des cellules de la moelle osseuse) ou certains cancers du sang comme les lymphomes ou les leucémies.

La moelle osseuse : un rôle vital pour le corps humain

La moelle osseuse est indispensable à la vie. Elle assure la production des cellules souches hématopoïétiques, cellules à l’origine des cellules sanguines :

  • les globules rouges qui transportent l’oxygène
  • les globules blancs qui luttent contre les infections
  • les plaquettes qui arrêtent les saignements

La greffe de moelle osseuse peut contribuer à guérir les maladies cancéreuses et les maladies déficitaires

Pour guérir ces maladies graves touchant la moelle osseuse, le médecin dispose de divers moyens thérapeutiques, dont la greffe de moelle osseuse. Celle-ci n’est pas systématique mais elle représente, associée à d’autres traitements et dans certains cas, le seul espoir de guérison.

Quand il n’y a pas de donneur de moelle osseuse compatible dans la fratrie du malade, le médecin fait appel aux Registres de donneurs de moelle osseuse

Une des conditions du succès de cette greffe est la compatibilité tissulaire entre le donneur et le receveur.
Ainsi lorsqu’une greffe de moelle osseuse est envisagée, le médecin va d’abord rechercher un donneur parmi les frères et sœurs du malade (qui ont plus de chances d’avoir une « carte d’identité biologique » quasi-identique).
Mais trois personnes sur quatre n’ont pas de fratrie compatible.
Quand ce donneur familial n’existe pas, le médecin fait alors appel au Registre français, connecté à l’ensemble des Registres internationaux des donneurs de moelle osseuse pour y rechercher un donneur dont les caractéristiques biologiques seront aussi proches que possible de celles du malade. Une exigence difficile à satisfaire au regard de la multitude et de la complexité de ces caractéristiques.

Le parcours de la greffe de moelle osseuse

  • Dès que la maladie est diagnostiquée, l’équipe médicale envisage les différentes thérapeutiques possibles en fonction des caractéristiques initiales de la maladie.
  • Si l’indication thérapeutique de greffe est posée, les médecins cherchent immédiatement un donneur compatible dans la fratrie. Faute de fratrie ou de donneur familial compatible, la recherche de donneurs compatibles est transmise au Registre français, pour interrogation de son fichier national et de celui des autres registres internationaux.
  • Dès qu’un donneur compatible est identifié, il est recontacté par son centre d’accueil pour des examens médicaux complémentaires. Les résultats sont transmis, par l’intermédiaire du Registre national pour garantir l’anonymat, au centre greffeur qui prend la décision finale. La date de la greffe est planifiée à l’avance (1 à 3 mois) pour permettre au donneur de s’organiser
  • Une fois la date de la greffe arrêtée, l’équipe médicale prépare le malade à recevoir la greffe. Le malade est traité par chimiothérapie et/ou radiothérapie pour détruire ses cellules malades et réduire les risques de rejet du greffon. Il est alors capital que la greffe ait lieu car la moelle osseuse du malade est détruite et ne pourrait se régénérer sans le greffon.
  • Le jour ou le lendemain du prélèvement, le greffon du donneur est donné au malade par intraveineuse, comme une transfusion sanguine. Le patient sera hospitalisé entre 2 et 8 semaines, et suivi régulièrement ensuite par ses médecins.

L’histoire de Julie, une greffée

En septembre 1992, alors qu’elle n’a que 8 ans, les médecins de l’hôpital Debrousse, à Lyon, annoncent à Julie et sa famille qu’elle souffre d’une leucémie. Elle est alors très rapidement hospitalisée pour une chimiothérapie. Mais ce lourd traitement ne suffit pas à vaincre la maladie et très vite ses médecins et ses parents lui parlent de greffe de moelle osseuse.
Julie comprend alors que si les médecins trouvent un donneur, elle sera guérie, pourra sortir de l’hôpital et rentrer à la maison.
Malheureusement aucune personne de sa famille n’est compatible, les médecins doivent donc faire appel au Registre national pour trouver un donneur.
Ils trouvent enfin un donneur compatible et Julie est greffée le 29 mai 1993.
Trois mois après sa greffe, elle peut retourner à l’école.
Quelques années plus tard, Julie comprend qu’elle a eu beaucoup de chance de trouver un donneur compatible, contrairement à certains enfants qu’elle avait connus à l’hôpital et qui eux n’avaient pas pu être greffés, faute de donneur.
Aujourd’hui, Julie est technico-commerciale à Lyon.
Elle fêtera ses 25 ans cet été.

«Je mène une vie normale même si les traitements de la leucémie m’ont laissé des séquelles.»

Julie ne connaîtra jamais l’identité de son donneur.
Elle sait seulement qu’il s’agissait d’un anglais âgé d’une quarantaine d’années.

« Je n’ai jamais cherché à le contacter, mais je pense souvent à lui. Je sais que, sans sa générosité, je ne serais peut-être plus en vie.»

Chiffres clés sur le don et la greffe de moelle osseuse

Chiffres clés sur le don de moelle osseuse non apparenté dans le monde
Au 31 décembre 2007, plus de 12 millions de donneurs étaient inscrits sur l’ensemble des Registres internationaux.
Et en France…:

  • Actuellement, le Registre France Greffe de Moelle compte près de 160 000 donneurs.
  • En 2007, le Registre France Greffe de Moelle a été sollicité pour 1 403 patients en France et 12027 à l’étranger.
  • L’objectif de nouveaux donneurs s’élève à 17 000 en 2008 afin d’atteindre et dépasser au plus vite le seuil global de 240 000 donneurs potentiels.
  • A terme, le Registre France Greffe de Moelle souhaite pouvoir greffer 50% des patients nationaux à partir de donneurs nationaux ; les 50 % restants bénéficiant donneurs internationaux.

Trois questions au Professeur Jacques-Olivier Bay, médecin greffeur et chef de service d’hématologie clinique adulte, CHU Clermont-Ferrand

De quelle manière se réalise une greffe ?

Quelques jours avant la greffe, nous traitons le malade grâce à une chimiothérapie associée ou non à une radiothérapie. Cela s’appelle le conditionnement.
L’objectif est de détruire au maximum les cellules tumorales malignes et de permettre la greffe par la disparition des cellules de la moelle osseuse du receveur.
Le greffon de cellules de la moelle osseuse prélevé chez le donneur est placé dans une poche de transfert et acheminé vers le centre de greffe dans les 12 à 48 heures.
Avant son administration au malade, le contenu est analysé (richesse du greffon, recherche de contamination par exemple bactérienne).

Comment se déroule la greffe ?

La greffe se passe comme une transfusion de sang, par voie intraveineuse. Ce n’est pas un acte chirurgical et les cellules de la moelle osseuse du greffon sont simplement injectées au patient. La transfusion ne dure qu’environ une heure et n’est pas douloureuse pour le malade. Les cellules circulent dans le sang et vont venir reconnaître le lieu où elles doivent s’implanter dans les structures osseuses du malade.

Que se passe-t-il après la greffe ?

Une période de très grande fragilité suit la greffe. Cette période est liée au temps de reconstitution de l’activité de la moelle osseuse reçue. Pendant cette phase, le patient est isolé dans un environnement protecteur et reçoit un traitement immunosuppresseur. L’objectif de ce traitement est d’éviter le rejet du greffon par le receveur et le rejet du receveur par le greffon. Lorsque la moelle osseuse est à nouveau suffisamment fonctionnelle le patient peut quitter l’hôpital. Un suivi très étroit sera alors nécessaire.

L’Etablissement Français du Sang (E.F.S)

L’Etablissement Français du Sang est un établissement public créé le 1er janvier 2000 (loi du 1er juillet 1998) placé sous la tutelle du ministère de la Santé. L’E.F.S participe à la constitution du fichier de donneurs volontaires de moelle osseuse de deux manières : d’une part, les centres E.F.S accueillent et recrutent les volontaires au don de moelle osseuse, d’autre part, 12 établissements de l’E.F.S effectuent des typages HLA (pour déterminer la compatibilité du donneur et du receveur), préalable à chaque inscription dans ce fichier national.

Les centres d’accueil de l’Etablissement Français du Sang et les centres d’accueil hospitaliers

L’accueil et le recrutement des volontaires au don de moelle osseuse sont réalisés dans des centres régionaux dits « centres donneurs d’accueil ». Ils sont constitués de lieux d’accueil des donneurs et d’un laboratoire d’histocompatibilité réalisant leur typage tissulaire (groupe HLA). Les donneurs volontaires sont reçus par des médecins et des infirmiers pour un entretien destiné à valider l’inscription sur le Registre France Greffe de Moelle (questionnaire médical, examens médicaux et bilans biologiques). Le typage HLA est réalisé à partir d’une prise de sang. Ces centres sont répartis sur l’ensemble du territoire. Les deux tiers de ces centres dépendent de l’Etablissement Français du Sang. Les autres sont situés dans des centres hospitaliers et travaillent étroitement avec les sites d’accueil de l’E.F.S.

La Société Française de Greffe de Moelle et de Thérapie Cellulaire

La Société Française de Greffe de Moelle et de Thérapie Cellulaire (SFGM-TC) est une société savante au statut associatif, née en 1992. Elle regroupe plus de 80 centres de greffes de cellules souches hématopoïétiques (la totalité des centres pratiquant les allogreffes et la quasi totalité des centres pratiquant des autogreffes de cellules souches hématopoïétiques). La SFGM-TC est dotée d’un conseil d’administration élu (Président, Pr. Didier Blaise) et d’un Conseil Scientifique (Président, Pr. Mauricette Michalet). Interlocuteur des pouvoirs publics et de l’Agence de la biomédecine, avec laquelle elle est liée par convention depuis sa création, la SFGM-TC, parce qu’elle regroupe toutes les compétences dans le domaine de la greffe de cellules souches hématopoïétiques et de la thérapie cellulaire, a une fonction d’expert auprès des autorités de tutelle. Parallèlement, la SFGM-TC collecte et centralise tous les ans les données portant sur l’activité et les résultats des greffes de cellules souches hématopoïétiques (CSH). Ces données ont permis de nombreuses analyses rétrospectives publiées dans des revues à comité de lecture. Elle organise des rencontres scientifiques régulières (congrès et symposium) et assure la promotion d’essais thérapeutiques prospectifs, multicentriques dans le domaine de la greffe de CSH. Elle donne son label (après aval du conseil scientifique) à certains protocoles dont elle n’assure pas la promotion. Elle collabore aux travaux scientifiques européens et internationaux liés à la greffe de CSH par ses liens, notamment, avec l’European Bone Marrow Transplant Group (EBMT).

Les associations en faveur de la greffe de moelle osseuse

Les principales missions de ces associations : la promotion des dons de moelle osseuse, le soutien aux personnes qui ont besoin d’une greffe, aux greffés ainsi qu’à leurs proches, l’information de proximité auprès du grand public. Très actives sur le terrain, elles sont partenaires de l’Agence de la biomédecine lors des campagnes d’information et de recrutement de donneurs volontaires de moelle osseuse.

FRANCE ADOT 77 – Association pour le don d’organes et de tissus

Donner sa moelle osseuse. Pourquoi ? Pour Qui ? Comment ?

Découvrir une maladie sévère qui va, peut-être conduire à la greffe de moelle, implique un parcours médical et psychologique de tous les acteurs: le patient, sa famille et aussi les soignants.

Comment proposer et accepter le projet de greffe de moelle ?

Un nouveau donneur inscrit chaque jour est une chance pour chaque patient. Un engagement responsable. Un registre de qualité. Une réponse aux malades en danger.
France- ADOT.org

Le don de plasma

Faisons connaissance avec le plasma

C’est la partie liquide du sang dans laquelle circulent les cellules sanguines (globules rouges, globules blancs et plaquettes). Il contient des protéines d’un intérêt thérapeutique majeur pour les patients, délivré sous forme de médicaments ou par transfusion. Ainsi, les dons permettent à des milliers de malades d’aller mieux et d’améliorer leur quotidien et présentent des enjeux vitaux en matière de santé publique.

Vous souhaitez en savoir plus ?

Don de plasma

Des besoins vitaux et croissants

Personnes en réanimation ou en déficit immunitaire, grands brulés, hémophiles, de très nombreux patients sont soignés chaque année grâce aux médicaments produits à partir des protéines extraites du plasma ou directement par des transfusions de plasma. Et ils sont de plus en plus nombreux !

Face à cette demande croissante, un vrai défi s’offre à nous : répondre aux besoins des malades en comptant sur la solidarité nationale dans le cadre d’un don éthique répondant aux valeurs du service public. C’est pour cela que nous devons prélever sans cesse de plus en plus de plasma.

Prêt pour relever ce défi ?

Un coup d’œil rapide sur les quelques critères pour donner son plasma.

Pour donner son plasma, il convient d’être en bonne santé et de remplir ces quelques conditions :

  • Âge : avoir plus de 18 ans et moins de 65 ans
  • Poids : peser plus de 55 kg
  • Document : présenter une carte d’identité
  • Délai : respecter 2 semaines entre un don de plasma et tout autre don (sang, plasma ou plaquettes). Vous pouvez donner jusqu’à 24 fois par an maximum.

Le conseil de l’EFS :
Faites votre autoévaluation en ligne avant de prendre rendez-vous pour savoir si vous pouvez donner votre plasma.

Don plasma et don de sang : quelle différence ?

Un don de sang permet de recueillir trois composants essentiels pour fabriquer des produits sanguins pour les malades : des globules rouges, des plaquettes et du plasma. Le prélèvement d’un don de sang ne dure qu’une dizaine de minutes.

Pour un don de plasma, l’EFS n’extrait que le plasma du sang du donneur et lui restitue les autres composants.
Cette méthode permet de récolter deux à quatre fois plus de plasma que lors d’un don de sang.
Le prélèvement, plus long, dure entre 45 et 60 minutes, ce qui permet au donneur d’avoir un moment au calme allongé pour prendre le temps de se reposer, de se connecter ou se déconnecter.
Pour tous ces patients, dont les besoins sont en constante augmentation, l’EFS ne peut compter exclusivement sur la quantité de plasma prélevée lors d’un don de sang. 

Soigner grâce aux médicaments dérivés du plasma

Comment ça marche ?

L’essentiel du plasma issu du prélèvement est adressé au Laboratoire français du Fractionnement et des Biotechnologies.
Celui-ci va extraire les trois protéines principales (albumine, immunoglobulines et facteurs de coagulation) du plasma pour la fabrication des médicaments.

Le saviez-vous ? Les médicaments dérivés du plasma sont des médicaments sous forme d’injection.

Qui soigne-t-on ?

De très nombreux patients sont soignés chaque année grâce aux médicaments produits à partir des protéines extraites du plasma.

  • Les personnes en réanimation et les grands brûlés sont soignés grâce à l’albumine (restauration du volume sanguin).
  • Les personnes atteintes de déficits immunitaires et de certaines maladies auto-immunes le sont grâce aux immunoglobulines.
  • Et les hémophiles grâce aux facteurs de coagulation.

Parmi ces patients, ceux atteints de maladies chroniques ont des besoins fréquents : toutes les 5 semaines, voire toutes les 2 ou 3 semaines.

Le saviez-Vous ? Si vous êtes vacciné contre l’hépatite B ou le tétanos, vous avez développé des anticorps protecteurs contre ces maladies.

Votre don de plasma permettra de fabriquer les médicaments utilisés pour le traitement préventif des personnes exposées au tétanos ou à l’hépatite B (les nouveau-nés dont la mère est porteuse du virus, les patients hémodialysés, ceux greffés du foie…).

Parlez-en au médecin de l’EFS lors de l’entretien préalable au don.

Soigner grâce à la transfusion de plasma

Comment ça marche ?

Le plasma est plein de ressources ! Ses protéines permettent de soigner de nombreux malades grâce à la transfusion. Dans ce cas, le plasma doit passer par une étape de sécurisation, qui permet d’éviter tout risque pour la personne qui reçoit. Deux méthodes existent :

L’inactivation des pathogènes

Cette méthode consiste à utiliser un agent issu de la biologie moléculaire, capable d’inactiver les micro-organismes susceptibles de se trouver dans le plasma (virus, bactéries, etc.).

La mise en quarantaine

Cette dernière consiste à conserver la poche de plasma congelée dans l’attente des résultats des analyses pratiquées sur un autre don. Celui-ci doit avoir lieu au moins deux mois après le don initial.

Le plasma permet aussi et surtout de restaurer le volume sanguin

À vous maintenant ! Vous avez désormais toutes les clés pour tenter l’expérience du don de plasma

Le don de plaquettes

C’est quoi le don de plaquette ?

Le don de plaquettes dure en moyenne 2h dont 90 minutes de prélèvement par aphérèse.
C’est une technique qui permet de prélever uniquement l’un des composants sanguins (ici les plaquettes) et de restituer les autres composants.

Plaquettes… Ce mot vous dit quelque chose ?
C’est normal : il s’agit de l’un des composants du sang !
Les plaquettes aident à soigner les patients atteints de maladies du sang (leucémie, lymphomes, etc.) qui subissent des traitements lourds (chimiothérapie, radiothérapie, etc.). Elles permettent d’éviter les risques d’hémorragies mettant en jeu la vie des malades.

Chaque jour, 500 dons de plaquettes sont nécessaires pour soigner de nombreuses vies en France.

Les plaquettes, c’est quoi ?

Lorsqu’un patient perd du sang, les plaquettes, formées dans la moelle osseuse, contribuent à arrêter le saignement.
C’est ce qu’on appelle la coagulation.
Elles sont indispensables à la cicatrisation en cas de blessure et forment une croute rouge à la surface de la plaie évitant la perte de sang.

La moelle osseuse produit des milliards de plaquettes par jour.
Il arrive malheureusement que cet équilibre soit rompu par des perturbations touchant la quantité ou la qualité des plaquettes. Cela peut entrainer des hémorragies parfois sévères.
Dans ces situations, la transfusion de plaquettes est indispensable et repose sur la générosité des donneurs de sang et donneurs de plaquettes.

Les principaux critères pour donner

Pour donner ses plaquettes, il convient de remplir ces quelques conditions :

  • Âge : avoir plus de 18 ans et moins de 66 ans
  • Poids : peser plus de 55 kg
  • Identité : présenter une carte d’identité ou une carte de donneur

Vous pouvez utiliser la version dématérialisée de cette carte via votre application Don de sang !

Le conseil de l’EFS :
Faites votre autoévaluation en ligne avant de prendre rendez-vous pour savoir si vous pouvez donner votre plasma.

Quelques chiffres et infos utiles

Durée : De votre arrivée à la maison du don à votre départ, il faut compter environ 2h, dont 1h30 de prélèvement. Le temps parfait pour bouquiner, travailler ou continuer sa série préférée !

Quantité prélevée : Au cours d’un don, on prélève entre 300 et 700 milliards de plaquettes. Au moyen d’une technique appelée « aphérèse », le volume de plasma riche en plaquettes prélevé est de 450 à 650ml.

Conservation : La durée de vie des plaquettes est très courte… Elle est seulement de 7 jours.

Fréquence : Vous pouvez donner jusqu’à 12 fois par an maximum.

Délai : Respectez 4 semaines entre chaque don de plaquettes.

Lieu de don : Le don de plaquettes est réalisé uniquement dans certaines maisons du don de l’EFS et sur rendez-vous.

Le don

Votre sang est prélevé à l’aide de matériel stérile et à usage unique.
Bien entendu, le don est supervisé par les équipes expérimentées de l’EFS.
Vous êtes entre de bonnes mains !

Il existe deux types de prélèvements pour le don de plaquettes :

    • Le don de sang
      Les trois principaux composants sanguins (globules rouges, plasma et plaquettes) sont prélevés en même temps. Le patient ne reçoit pas la totalité de la poche mais uniquement le composant dont il a besoin.

Le saviez-vous ?

Dans une poche de sang, il n’y a pas assez de plaquettes pour transfuser un malade. Il faut donc regrouper les plaquettes issues de 6 dons de donneurs possédant le même groupe sanguin pour fabriquer une poche de plaquettes transfusable.

    • L’aphérèse
      Avec cette méthode, l’EFS prélève spécifiquement les plaquettes et restitue les autres composants sanguins (globules rouges et plasma) au donneur. Cette technique permet d’obtenir 6 fois plus de plaquettes que lors d’un don de sang.

Le saviez-vous ?
Lors de ce type de don, on prélève également toujours du plasma simultanément car il sert à conserver les plaquettes.

Nos conseils pour une expérience de don au top !

Avant, pendant et après le don, il est important de s’hydrater et de bien manger.
Et veillez bien à prendre tout votre temps à la pause A+ avant de reprendre le fil de votre journée en pleine santé !
Dans tous les cas, nos équipes sont là pour prendre soin de vous.

Bon à savoir :
une personne en bonne santé récupère rapidement après un don de plaquettes !

« Flo a une moelle osseuse qui fabrique mal ses plaquettes. Il a dû être transfusé une vingtaine de fois pour éviter de mourir d’une hémorragie spontanée en attente d’une greffe. C’est énorme pour un enfant ! Aujourd’hui, il fabrique ses plaquettes tout seul, il va bien. Il est important de se rendre compte qu’à chaque don de plaquettes, c’est une vie qui est sauvée ! C’est un geste simple pour le donneur, mais inestimable pour le receveur. »
EMMANUEL,
Papa de Florian, receveur

À vous maintenant !

Vous avez désormais toutes les clés pour tenter l’expérience du don de plaquettes.

N’oubliez pas : vous avez un pouvoir ! Celui de sauver des vies.

Réalisez dès maintenant votre autoévaluation pour savoir si vous pouvez donner !

Le don de gamètes

Pour donner ses gamètes, il faut avoir 18 à 37 ans inclus pour une femme, et 18 à 44 ans inclus pour un homme.
Anonyme et gratuit, le don de gamètes est ouvert à toute personne en bonne santé, ayant ou non eu des enfants.
Il permettra à un couple hétérosexuel dans l’incapacité d’avoir des enfants de procéder à une Assistance Médicale à la Procréation (AMP).
Le couple receveur restera lui aussi anonyme.

Quel est l’intérêt du don de gamètes ?

Le don de gamètes est une activité d’assistance médicale à la procréation et relève des compétences de l’Agence de la biomédecine.
Son intervention dans ce domaine répond aux mêmes objectifs que les autres domaines : encadrer, développer, sécuriser l’offre de soins et informer.

Qui peut donner des gamètes ?

Auparavant, le consentement du conjoint était nécessaire pour faire un don de gamètes, désormais ce n’est plus le cas. Les seules conditions pour devenir donneur sont : Être en bonne santé ; Être âgée de moins de 37 ans pour la femme et de moins de 45 ans pour l’homme afin de garantir la qualité des gamètes.

Pourquoi le double don est interdit ?

Le double don de gamètes n’est pas autorisé en France.
Les lois de bio-éthique de 1994 réservent la PMA aux couples hétérosexuels et exigent que l’un au moins des membres du couple fournisse ses gamètes pour concevoir l’embryon qui sera implanté dans l’utérus de la femme.

Infertilité : double don de gamètes ou don d’embryon ?
IAD, don d’ovocytes, GPA… Autant de termes et de sigles qui désignent les divers recours inventés par la médecine procréative pour remédier à une infertilité due à l’un des membres d’un couple. L’IAD, insémination artificielle avec donneur, concerne l’infertilité masculine et orchestre le don de sperme. Le don d’ovocytes est sa réplique côté féminin. La femme aux ovocytes défectueux en reçoit d’une donneuse. La gestation pour autrui, GPA, touche l’autre versant de l’infertilité féminine. Elle s’adresse à des femmes dont la fonction ovocytaire ne pose pas de problème mais qui sont privées d’utérus et font appel à une femme porteuse pour mener à terme la grossesse de leur enfant.

Pourquoi le don d’ovocyte est anonyme ?

Le donneur ne consent pas à la transmission de ses données.
Dans ce cas, la personne issue du don n’aura pas accès aux données demandées. Le don reste alors totalement anonyme.

Où donner ses gamètes ?

Le don est réalisé dans un établissement hospitalier, au Centre d’Etude et de Conservation des Œufs et du Sperme (Cecos).
Trouver le centre d’AMP le plus proche de chez vous

L’entretien préalable

L’équipe médicale convient de plusieurs rendez-vous, notamment en présence du conjoint si le donneur est en couple.
Ces entretiens permettent de s’assurer que le donneur remplit les conditions requises, et de lui fournir les informations nécessaires :

  • Réglementation relative au don de gamètes
  • Conséquences au regard de la filiation
  • Faisabilité du don évaluée prochainement par le personnel médical
  • Nature des examens nécessaires au don, relatifs au groupe sanguin, d’éventuelles infections, la généalogie et l’examen des chromosomes
  • Dossier médical (anonyme) qui sera conversé au minimum 40 ans, et mentionnera les antécédents médicaux, le nombre d’enfants issus du don, la date des prélèvements, ainsi que le consentement écrit
  • Et pour les femmes, les modalités de déroulement du don, avec ses risques et contraintes

Ces entretiens permettent de recueillir le consentement du donneur, et de son conjoint si le donneur est en couple.

Si le donneur n’a pas d’enfant, il devra réaliser un à plusieurs entretiens avec un psychiatre ou psychologue.

S’il souhaite conserver une partie de ses gamètes en vue de personnellement les utiliser à l’avenir, des informations complémentaires lui seront fournies durant l’entretien préalable :

  • les conditions pour cette assistance médicale à la procréation utilisant les gamètes conservées,
  • les règles de répartition des gamètes entre celles du don et celles pour son propre bénéfice,
  • la probabilité de procréation ultérieure à partir de ces gamètes,
  • ou le cas échéant, l’impossibilité de conserver à son bénéfice les gamètes si la quantité obtenue est insuffisante.

Le prélèvement

Tout frais occasionné par le don est pris en charge par l’hôpital, sur présentation d’un justificatif.

Pour les femmes, le prélèvement des gamètes a lieu en hospitalisation de jour, par voie vaginale, sous contrôle échographique, sous analgésie ou anesthésie.

Pour les hommes, il s’effectue par masturbation. Le premier prélèvement vise à étudier le sperme, s’assurer que le don est admissible, et à déterminer le nombre de prélèvements nécessaires.

Les gamètes sont ensuite confiés au laboratoire en attendant leur attribution à des couples receveurs.

Bon à savoir
Après avoir réalisé son projet parental, il est tout à fait possible, sous conditions, de faire don des embryons fécondés.
Des couples à double infécondité, ou atteints d’une maladie génétique transmissible à l’enfant, pourront alors en bénéficier.

Demandez votre carte de donneur

Elle est gratuite et vous sera délivrée par:
France Adot, 373 rue de Périgueux, 16000 Angoulême
Tél. 05.45.39.24.50
www.france-adot.org
Nous disposons de quelques demandes de carte de donneur, nous contacter.

«Nous devons prendre conscience que nous sommes les seules sources d’organes et que notre corps est une richesse fabuleuse. Ne pas en faire profiter les autres est comparable à se faire enterrer avec tous ses trésors… Tout ce qui n’est pas donné est perdu»

(Professeur Christian Cabrol)

Chers Amis, vous qui êtes en bonne santé, parlez en autour de vous, faites ce don pour la vie.
Nous pouvons tous un jour ou l’autre être confrontés au besoin d’une greffe que ce soit pour nous comme pour tous ceux qui nous sont chers.
Parlez-en dans vos comités, à vos amis, à vos proches.
Nous avons la chance de vivre clans un pays où les chirurgiens destinés aux transplants sont de haute technicité, nos hôpitaux à la pointe du progrès.
Penser aux autres est un acte d’espoir pour tous. Pensez à ceux qui attendent, certains depuis plusieurs années. Vous êtes leur seul espoir.
Article rédigé par le service juridique et social national, avec l’aide de Mme Le Juez, responsable juridique département Manche.
Remerciements à l’association France Adot.

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