Depuis le 20 mars 2023, le dépistage de l’hépatite E est systématiquement réalisé sur tous les dons de sang.

On estime en effet à 1 500 le nombre de cas positifs au virus de l’hépatite E détectés annuellement au niveau national. Les donneurs de sang dépistés positifs bénéficieront d’un suivi médical donneur adapté.

Les facteurs de risque seront analysés par Santé Publique France et les donneurs de sang participeront à une enquête nationale épidémiologique.

Un article figurant dans la prochaine revue DSB, qui sera distribuée aux abonnés vers le 20 avril, vous permettra d’en savoir plus sur cette maladie du foie, et notamment :
• Comment se transmet le virus ?
• Quels sont les principaux symptômes ?
• Quels sont les traitements ?
• Comment se protéger de l’infection de l’hépatite E ?

A la question « Existe-t-il un risque transfusionnel de l’hépatite E ? », la réponse est malheureusement positive. La transmission transfusionnelle a été démontrée dans de nombreux pays occidentaux, notamment en France, et tous les produits sanguins labiles ont été incriminés. Le risque d’un don portant le virus varie selon les pays mais est particulièrement élevé en France. Toutefois, l’impact de cette contamination en termes de santé publique reste débattu.